Publié le 19 Octobre 2021

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Évolution de carrière d’un praticien en hypnose devenu formateur grâce à la société de portage AUTONOMIA

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Monsieur BARBEY, par quel biais avez-vous connu la société de portage AUTONOMIA ?

Je faisais d’ores et déjà partie d’une autre société de portage salarial au sein de laquelle il n’y avait quasiment aucun suivi. En tant que porté, je me sentais très perdu. Les rachats et nouvelles procédures se renouvelaient constamment et je n’étais pas satisfait des services rendus. J’ai alors effectué quelques recherches sur internet et suis rapidement tombé sur la société de portage entrepreneurial AUTONOMIA. J’ai immédiatement pris attache avec cette dernière.

Pourquoi avez-vous décidé d’intégrer cette société portage?

J’ai immédiatement été attiré par la proximité relationnelle à défaut de la proximité géographique. J’ai apprécié la prise en compte de mes besoins et surtout l’incroyable réactivité de la société. Au niveau des procédures, contrairement à ce que j’avais connu jusqu’à présent, tout était clair et cadré dès le départ. J’estime que cela s’est même encore amélioré à ce jour. J’ai rapidement réalisé qu’AUTONOMIA était une société à dimension humaine. J’entends par là qu’à aucun moment je ne me suis vu transférer de service en service. J’ai toujours eu accès à deux interlocuteurs tout au plus et ai constaté qu’il était plutôt aisé de travailler avec des personnes réactives et très efficaces. La qualité de la relation est essentielle pour moi. J’ai le sentiment qu’avant d’intégrer AUTONOMIA, je n’avais bénéficié d’aucun accompagnement digne de ce nom.

Depuis quand exercez-vous la profession d’hypnothérapeute ? S’agit-il d’une reconversion professionnelle ou de votre métier initial ?

Il s’agit d’une reconversion professionnelle. J’ai cessé ma précédente activité en date du 31 juillet 2014. Je travaillais dans le milieu de la banque à cette époque et gagnais très correctement ma vie. Cela faisait au moins sept ans que je me formais au métier de l’accompagnement. À l’époque, je ne savais pas ce que j’allais en faire ni même si j’allais en faire quelque chose d’ailleurs. Par pure passion, je me suis formé en parallèle à l’hypnose, l’EFT (Emotional Freedom Techniques, à savoir une forme d’acupression permettant d’évacuer les émotions négatives), la relaxothérapie notamment. C’est le 31 juillet 2014 que j’ai eu le déclic. J’ai ouvert mon cabinet d’hypnothérapie quasiment le lendemain !
Mon corps avait fini par rejeter le domaine de la banque au sein duquel j’évoluais. Après un burnout et une dépression, j’ai fini par comprendre que ce n’était plus fait pour moi. Heureusement, j’ai rapidement saisi ce qui se passait. Ce n’est bien évidemment pas agréable à expérimenter mais je pense que cela a du sens et que cela peut offrir une opportunité incroyable de pouvoir rééquilibrer sa vie et de rebondir. Je crois que si l’on décide de reprendre le pouvoir sur soi, de transformer cette véritable descente aux enfers en une ressource, il y a vraiment une opportunité incroyable de reconstruire quelque chose derrière. Une reconversion n’est jamais simple et je crois qu’il faut davantage lutter contre les peurs des autres qui vous exhortent à conserver un emploi lucratif.
Je n’ai été accompagné et soutenu par personne dans mon entourage. Ma propre épouse, bien que présente et dans la compréhension, craignait ce changement que je souhaitais opérer. J’avais le sentiment que les gens projetaient leurs propres peurs sur moi en disant que j’avais un très bon poste, bien rémunéré et la sécurité de l’emploi. D’autres me disaient que j’avais du courage de tout quitter, sous-entendant qu’eux-mêmes se sentaient dans l’incapacité de le faire.
J’ai rétorqué que le courage serait de lutter et de rester. Les gens sont conditionnés dès le départ à considérer un C.D.I. comme un Graal, ce que j’estime enfermant. Depuis que je suis en portage, je me sens beaucoup plus libre financièrement que lorsque j’étais en C.D.I. Pour moi, le portage n’est autre qu’une voie royale pour atteindre sa liberté financière. J’entends par là que je suis libre d’organiser mon business plan comme je l’entends tout en étant accompagné.
Sans le portage, il me serait impossible à ce jour de créer toutes mes formations tant en présentiel qu’en ligne. Je bénéficie grâce à AUTONOMIA d’interlocuteurs qui croient en mes projets et qui me poussent à la réussite. QUALIOPI m’a notamment permis d’atteindre des endroits qui m’étaient jusqu’ici inaccessibles. J’estime que mes interlocuteurs chez AUTONOMIA sont de réels vecteurs de réussite.


De quelle manière la société de portage AUTONOMIA vous a-t-elle permis de faire évoluer votre carrière ?

Je dirais que cela s’est effectué en deux étapes principales. De 2014 à 2018, j’ai essentiellement travaillé au sein de mon cabinet de consultation où je pratiquais principalement l’hypnose. Tout se passait comme je le souhaitais et mon activité s’est très rapidement développée notamment grâce aux réseaux sociaux.
Cependant, j’ai toujours eu un goût très prononcé pour la formation et la transmission des savoirs et des compétences. Lorsque j’ai tenté de me diriger vers cette voie, je me suis senti totalement perdu, ne sachant absolument pas par quoi commencer.
D’autre part, en accusant une centaine de rendez-vous par mois en hypnose, ce qui est énorme, il ne me restait plus de temps pour mobiliser mon énergie à chercher à développer cette nouvelle compétence.
C’est là que le soutien d’AUTONOMIA a changé toute la donne. Je n’imaginais même pas que la société avait la possibilité d’aller jusque-là dans ses services. J’ai bénéficié d’une véritable assistance pour l’aide à la mise en place de mon projet. Je n’avais plus qu’à me consacrer à la recherche de clients.
C’est en août 2018, alors que j’étais en vacances dans le sud de la France, que j’ai croisé la route d’AUTONOMIA. J’avais réussi à obtenir un contrat très conséquent avec le Groupe Hospitalier Sud Ile-De-France de Melun. J’étais à 800 kilomètres de chez moi lorsque j’ai été contacté et que l’on m’a signifié un démarrage quasi immédiat.
Je me souviens que j’étais en contact très régulier avec AUTONOMIA à cette période. Nous avons réussi à établir les contrats, les devis et tous les documents nécessaires (qualité, juridique) pour me permettre de démarrer en un temps record ! Tout cela faisait partie de la formation professionnelle, ce qui aurait été impossible sans AUTONOMIA.
De 2018 à ce jour, je n’ai eu de cesse de me développer sur les divers aspects inhérents à la formation.

Estimez-vous que le statut de formateur vous ait permis d’augmenter votre taux d’activité de manière significative ? Si oui, pouvez-vous nous communiquer un pourcentage approximatif ?

La réponse est oui, sans conteste. Aujourd’hui, je n’exerce quasiment plus l’activité d’hypnothérapeute. Je continue à recevoir quelques consultants par plaisir mais à ce jour, 50% de mon activité s’exerce autour de la direction pédagogique du centre de formation que j’ai créé en Seine-et-Marne. AUTONOMIA m’a donné l’impulsion nécessaire car je savais que je pouvais me reposer sur la société pour tout élément d’ordre juridique, fiscal et comptable.
La pandémie m’a par la suite obligé à m’atteler à la formation en ligne, ce qui a également connu un succès incommensurable.
Dans ce cas précis, je perçois des commissions que je déclare à AUTONOMIA. Je dirais que la formation occupe à ce jour 95% de mon activité. Je tiens à préciser que mon épouse a démissionné de l’Éducation Nationale pour rejoindre le centre de thérapie à temps complet au 1er septembre 2021, via AUTONOMIA également. Nous en avons ri, évoquant un changement familial grâce à une société de portage familiale.
Pour répondre à votre seconde question, mon activité de formateur m’a permis de multiplier mes revenus par 6, ce qui est énorme. Selon moi, obtenir le statut de formateur ne sert à rien si vous ne décidez pas d’en faire quelque chose par la suite et de vous activer en ce sens. Il y a un mot essentiel pour moi qui est le mindset, à savoir l’état d’esprit. Si j’ai multiplié mes revenus par 6, c’est parce que j’avais décidé de le multiplier par 6. Lorsque vous parvenez à définir pour quel motif vous voulez effectuer une tâche précise, y compris sur le plan financier, par la suite, vous mettez en place toutes les actions pour y arriver. Tant que l’on ne peut répondre à ce fameux « pourquoi je veux faire cela », tant que l’on ne donne pas de sens profond à nos actions, je ne vois pas comment il pourrait être possible de mettre en place les objectifs pour y parvenir.
Concernant mes revenus, j’ai atteint les objectifs que je m’étais fixés. Actuellement, je suis en phase de clarifier à nouveau cela. Je cherche à savoir pour quelle raison je devrais encore accroître mon revenu. Une fois la réponse trouvée, les choses se mettent en place quasiment d’elles-mêmes.

Concrètement, quelles ont été les démarches que vous avez effectuées pour accéder à la formation avec AUTONOMIA ?

Avec le recul, j’avoue que cela m’a paru tellement accessible que j’ai le sentiment que c’est la société AUTONOMIA elle-même qui a tout pris en charge et dans l’urgence de surcroît. Pour ma part, je n’ai pas souvenir qu’il y ait eu quoi que ce soit de compliqué à faire ou de documents particuliers à fournir, d’autant plus que je me trouvais toujours en vacances et donc loin de mon domicile.
Aujourd’hui, dans mon domaine d’activité, je pense qu’il devient presque impossible d’obtenir un agrément de formation. Sans AUTONOMIA, sans le portage, il deviendra rapidement impossible de devenir formateur. De mon point de vue, l’accessibilité est plus que complexe via l’administration. Afin d’obtenir un numéro d’agrément, vous devez présenter des devis signés. Évidemment, sans agrément, il est impossible d’obtenir le moindre devis puisque l’accès aux entreprises en tant que formateur est impossible.
Comment une entreprise pourrait-elle me signer un devis alors que je ne suis pas officiellement formateur ?
Avec la société de portage AUTONOMIA, il m’a suffi d’échanger par courriel et de passer un coup de fil afin que tout soit mis en place. Je crois que je suis devenu formateur sans même m’en rendre compte !
La seconde très bonne surprise pour moi a été QUALIOPI. Au départ, j’avais certaines appréhensions, craignant d’avoir à intégrer un processus d’État et d’être dans l’obligation de proposer des formations ne relevant pas de mes compétences et de ne plus pouvoir utiliser les appellations que je souhaite.
Il y a certes eu beaucoup de travail mais qui, à mon sens, a été très profitable étant donné qu’il a complètement restructuré ma pensée (je fais référence à la construction pédagogique des formations). Concrètement, cela m’a permis de repenser intelligemment la progression pédagogique de toutes mes formations.
Depuis que j’ai lancé mes formations avec le système QUALIOPI, je trouve que tout est beaucoup plus cohérent, plus structuré et que je suis beaucoup plus à l’aise pédagogiquement. Je pense que les stagiaires bénéficient très clairement aussi de cette amélioration car avant cela, je ne disposais pas de tous ces points de mesure des compétences, ni de la mise en place de tests à chaque module.
J’ai un regard qui est plus pertinent et professionnel sur chacun des stagiaires puisque je dois remplir des grilles d’évaluation individuelles. La présence de QUALIOPI a nécessité de fournir des documents supplémentaires à AUTONOMIA, ce qui n’était pas le cas auparavant. J’en ai profité pour revoir la totalité de mes supports pédagogiques afin qu’ils suivent la progression imposée par l’exercice QUALIOPI. Pour ma part, cela m’a donné l’opportunité de parfaitement restructurer mes cursus mais également d’en créer d’autres. Ils sont au nombre de deux dans le cadre de ma formation en présentiel.
Deux autres professionnels vont rejoindre la société AUTONOMIA afin d’intégrer mon centre de formation. Il s’agit d’une magnifique aventure humaine, de développement et surtout de passionnés. La plus belle récompense pour nous, en qualité de formateur, est d’entendre que les consultants se transforment grâce aux formations dispensées. J’ai beau l’entendre très régulièrement, c’est ce qui me touche le plus au sein de mon activité.
Ma vie professionnelle ainsi que ma vie personnelle ont évolué de concert, je trouve cela juste magique. L’humain est et restera pour moi le centre de tout.

Vous êtes-vous senti suffisamment épaulé dans votre projet ?

Oui, sans la moindre hésitation. J’ai pour habitude de fonctionner par courriel essentiellement afin de ne pas perturber les gens par téléphone, ce que je trouve d’ailleurs particulièrement chronophage. AUTONOMIA me répond dès que c’est possible et dans tous les cas de figure, les réponses sont fournies très rapidement. La réactivité étant essentielle pour moi, je suis comblé.

Considérez-vous que les outils mis à disposition, comme la plateforme digitale par exemple, vous aient été utiles ?

Je pense que nous sommes encore en phase d’appropriation de cet outil. Ce que j’apprécie le plus pour l’instant sont les émargements en direct en classe ainsi que les évaluations qui sont envoyées aux stagiaires par la suite.
Pour ma part, cela a permis de réduire davantage les échanges de documents. Étant très digital, cela simplifie clairement mon activité quotidienne.
Je pense qu’il est possible d’aller encore plus loin. Je trouve encore un peu lourd d’envoyer une masse de documents (évaluations et tests) en fin de formation et suis sûr qu’il sera possible de simplifier cela dans un avenir proche. Pouvoir envoyer tous les tests effectués par les stagiaires de manière dématérialisée serait un plus.
Concernant la partie thérapie, peut-être serait-il possible d’éviter l’envoi des factures et des feuilles chronologiques des recettes mensuelles. Je pense qu’il est possible de tout effectuer à distance et que ce sera sans doute l’étape suivante. J’attends que tout puisse être dématérialisé.

Si vous aviez quelques mots à adresser aux professionnels qui hésitent encore à se lancer sous le statut du portage entrepreneurial, quels seraient-ils ?  

Très concrètement, il est de leur droit de rester avec leurs peurs s’ils n’ont pas l’envie de se développer.
À mon sens, nul ne peut tirer vers le haut des gens qui ne le souhaitent pas ou qui sont totalement enfermés dans leurs peurs. À partir du moment où ils prendront la décision de sortir de leur zone de confort, AUTONOMIA sera là. Le travail des professionnels cités consiste à trouver l’impulsion nécessaire tout en sachant qu’aussi effrayant que cela puisse paraître de prime abord, il y aura le soutien d’AUTONOMIA derrière afin d’être guidé et épaulé.
Il s’agit à mon sens d’une fausse zone de confort qui bride plus qu’elle ne permet d’avancer. Je crois qu’il faut surtout travailler sur soi et sa peur. La prise de risque est de zéro. Tous les détracteurs des sociétés de portage arguent du fait que c’est extrêmement coûteux.
Je ne saurais vous dire à ce jour combien me coûte AUTONOMIA et je dois avouer que cela m’importe peu.
Je demanderais à ces personnes si elles sont épanouies à ce jour, si leur activité leur convient et leur est suffisante. Dans ce cas, qu’elles en restent là où elles sont, c’est bien.
Ensuite, je rajouterais que si elles cherchent de vraies compétences, des gens qui vont les aiguiller, les soutenir sur le plan juridique et comptable et leur permettre de s’extraire de leur fausse zone de confort, elles vont rapidement se développer car elles auront tout le soutien nécessaire. Je préciserais qu’il faut se donner les moyens de réussir car ce n’est pas à AUTONOMIA de leur trouver des clients.

Auriez-vous quelque chose à rajouter ?

Oui, en effet. Je suis parfaitement conscient de tout le travail que nécessite QUALIOPI actuellement pour AUTONOMIA. Il s’agit pour moi d’un vecteur d’activité supplémentaire très important et pour ma part, je fais le maximum pour leur envoyer des dossiers propres et dûment complétés, soigneusement rangés.
D’ailleurs, j’ai systématiquement un retour positif d’AUTONOMIA à ce sujet. Je trouve qu’il s’agit là du respect des interlocuteurs d’AUTONOMIA et surtout qu’il est de notre devoir à tous de leur simplifier le travail au maximum compte tenu de ce qu’ils ont mis en place pour leurs portés. Je vis davantage ma relation avec AUTONOMIA comme un partenariat et ai à cœur de le leur montrer.
J’aimerais encore souligner le fait qu’en tant que youtubeur, il m’est possible de déclarer les revenus perçus via AUTONOMIA. Ceci représente une part de mon activité qui est également très importante puisque je suis, à ce jour, suivi par 100 000 abonnés.

Pour toute question ou renseignement complémentaire :

Téléphone : 03.89.70.11.46  - (Horaires : 8h30-12h / 13h30-17h)

E-mail : contact@autonomia-france.com

Entretien réalisé par notre plume : Patricia FLECK


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